Le 27 mai 2023 à minuit, des gendarmes du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) interviennent dans un domicile, à Sablé-sur-Sarthe, où des violences conjugales ont été signalées.
Les gendarmes constatent que la femme a des marques de coups et qu’il s’agit d’une scène de violences conjugales sur fond d’alcoolisation.
« Je vais brûler la maison (…) toi-même et tout ce qu’il y a »
La femme explique aux gendarmes qu’une dispute a éclaté entre elle et son compagnon, qu’elle lui a donné « un coup de boule », qu’il a répliqué en lui donnant des coups et qu’il l’a menacée : « Je vais brûler la maison, la voiture, toi-même et tout ce qu’il y a ».
Les gendarmes ne trouvent pas le compagnon de la femme qui présente des marques de violences. Il s’est enfui par son jardin à la vue des gendarmes qui se mettent à sa recherche.
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Morceau de palissade arraché avec les dents
À minuit 55, l’homme est retrouvé par les gendarmes. Lorsque les gendarmes lui demandent de les suivre, l’homme refuse. Les gendarmes lui disent alors que s’il refuse, ils pourraient employer la force. Il leur lance un : « bonne chance » qui est un véritable défi. En effet, alcoolisé, l’homme se rebelle et résiste très violemment à son interpellation.
Très violent, il arrache avec ses dents un morceau de palissade en bois, outrage les gendarmes, les menace de mort (notamment de les égorger), donne des coups aux militaires et crache sur l’un d’entre eux…
Dans la voiture des gendarmes, il donne de violents coups de pied et tente de causer un accident! Son comportement est ingérable et très violent à l’hôpital où il est conduit et à la brigade de gendarmerie où il est placé en garde à vue non sans avoir continué de menacer d’égorger les gendarmes…
« Je lui ai mis une gifle quand elle m’a mis un coup de tête »
Devant le tribunal, ce mardi 30 mai, le prévenu, grand, cheveux bruns longs noués en queue-de-cheval, barbe noire abondante, à la carrure imposante et aux muscles saillants à travers son tee-shirt noir a reconnu des violences sur fond d’alcool.
Je lui ai mis une gifle quand elle m’a mis un coup de tête après je suis parti.
Déjà condamné à 14 reprises notamment pour des violences et des outrages sur personnes dépositaires de l’autorité publique, le prévenu a accusé les gendarmes d’avoir commencé les violences tout en présentant ses excuses.
« Force doit rester à la loi »
« Concernant les forces de l’ordre, on va remettre les choses en ordre (…) force doit rester à la loi » a déclaré le procureur dans son réquisitoire en contestant les accusations formulées par le prévenu à l’encontre des gendarmes. Il a requis à l’encontre du prévenu 24 mois de prison, dont 6 mois, avec sursis probatoire et 18 mois ferme.
Quant à Maître Malorie Brageot l’avocate du prévenu, elle a demandé une peine adaptée pour son client dont elle a souligné l’insertion professionnelle.
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18 mois de prison
Reconnu coupable, le prévenu a été condamné à 18 mois de prison ferme.
Il est maintenu en détention.
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