Voilà un exemple qui montre à quel point les violences faites aux femmes sont courantes, alors que de nombreuses manifestations ont lieu à travers la France pour les dénoncer ce samedi 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
La gendarmerie sarthoise compte plus de 1.500 victimes de violences intrafamiliales depuis le début de l’année, sur sa zone qui couvre 71% de la population du département. À 70%, il s’agit de femmes victimes de leur conjoint ou ex-conjoint.
Comme il est fréquent que les violences se répètent, en moyenne les gendarmes de la Sarthe reçoivent encore plus d’appels que ce chiffre, tous les jours, et souvent la nuit.
Savoir où intervenir
Au milieu des cris, ou avec une victime barricadée dans une pièce, ce premier contact est particulièrement délicat, même pour des gendarmes expérimentés, souligne le chef d’escadron Olivier Maldant, en charge de la police judiciaire à la gendarmerie de la Sarthe. Sans l’adresse, aucune intervention n’est possible. Mais « bien souvent, les appelants sont pris par la peur, la panique, souligne l’officier. Ils ont du mal à nous parler. L’opérateur doit insister parfois énormément pour obtenir ces informations. D’autres fois, c’est quelqu’un d’alcoolisé qui appelle« .
En moyenne, il s’écoule une quinzaine de minutes entre l’appel et l’intervention sur place, le temps de faire appel à la patrouille de gendarmerie la plus proche.
Le temps pour parler
Ce sont donc des situations auxquelles les gendarmes peuvent être confrontés à n’importe quel moment. « À chaque fois qu’on ouvre la porte, c’est une situation différente, confesse l’adjudante Hardy de la brigade de la Chapelle Saint-Aubin. Notre priorité est de faire cesser l’infraction et prendre en compte la victime. Mais l’agresseur peut être présent ou non, la victime peut avoir besoin de soins ou non, et au-delà des coups physiques, certaines personnes sont en mesure de nous parler rapidement alors que d’autres ont besoin de temps pour sortir mentalement de la crise et commencer à nous raconter ce qui est arrivé.«
Même en l’absence de plainte, toute intervention pour violence intrafamiliale a une suite judiciaire.
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