Depuis toute petite, Caroline Delareux a toujours voulu suivre les traces de son père, de son grand-père, de son arrière-grand-père… et ainsi de suite.
Ferronnière, la jeune femme est actuellement basée à Requeil, dans le sud de la Sarthe, dans la zone économique La Belle Croix et compte bien y rester.
5e génération des Delareux
Même si Caroline Delareux a toujours voulu exercer ce métier, elle en a pratiqué bien d’autres avant celui-là :
J’ai suivi des études de commerce international avant d’avoir un job dans un centre d’appels. J’ai été responsable de formation qualité pendant six ans, et j’ai été fleuriste aussi.
Par la suite, elle se dirige vers une formation d’ébéniste afin de « faire quelque chose » de ses mains : « Ce que je voulais, c’était créer, travailler le bois, le métal, créer de l’immobilier ».
À lire aussi
En février 2013, son père, ferronnier, fait valoir ses droits à la retraite et ferme l’entreprise familiale. À tout jamais ? Eh bien non puisque Caroline décide de prendre la relève et d’apporter une touche de féminité dans ce métier d’hommes :
Au début, ce n’était pas simple. Être une femme dans ce milieu ne m’a pas aidé. Mais aujourd’hui, ce n’est plus un problème. J’ai réussi à me faire une place.
D’abord installée à Saint-Jean-de-la-Motte, puis à Cérans-Foulletourte, elle a finalement posé ses valises à Requeil, dans la zone économique de La Belle Croix.
« 600 m² et la possibilité d’un crédit-bail, ça ne se refuse pas », sourit-elle. Elle a donc décidé d’y développer son entreprise et surtout sa créativité.
Artisane designer
Artisane de renom, elle développe cette activité en local.
Elle explique : « Je propose toujours les portails, les pergolas, les garde-corps… mais uniquement en Sarthe, Maine-et-Loire et en Indre-et-Loire. Ça représente énormément de logistique et je suis toute seule dans mon entreprise. Mais étant situé à Requeil, c’est clairement un point stratégique ».
À lire aussi
En parallèle, Caroline Delareux enfile aussi sa casquette de créatrice de mobiliers d’intérieurs avec « K-Del ».
Consoles, luminaires, tabourets, tables de salon et tables de séjour, tout y passe et rien ne l’effraie.
Je travaille sur différentes collections et l’idée est de développer des réseaux de vente qui n’est pas le même réseau que celui de l’artisanat en local. Je dois trouver des clients, des contrats.
Sa dernière collection en date ? Une collection Emö composée de luminaires et de consoles. De nouvelles collaborations sont envisagées, notamment à la capitale.
Un métier passion
Ce qu’elle aime le plus ? « Je ne fais jamais la même chose. La diversité des projets me permet de toujours me remettre en question. Le travail manuel m’attire énormément aussi et travailler plusieurs matériaux aident : je travaille l’acier, le laiton, et le cuivre, ce n’est jamais pareil ».
À lire aussi
Se pencher sur ses collections lui permet également de « faire autre chose » :
Je travaille avec tellement d’artisans différents… Cela enrichit toutes mes collections ». Du dessin à la main en passant par la conceptualisation sur ordinateur, elle adore mêler formes et matières : « Partir de rien et créer sa propre pièce est une formidable sensation.
Caroline Delareux a d’ailleurs été récompensée pour son travail par deux fois récemment : elle a reçu le prix des mains d’or du département en avril 2023, à l’occasion des Journées européennes des métiers d’art (JEMA), et a été mise à l’honneur lors des vœux de la communauté de communes Sud Sarthe.
Vers la création d’une maison vitrine ?
Ayant soif d’ambitions et débordante de créativité, Caroline Delareux aimerait lancer un projet qui lui tient à cœur : faire de son environnement à La Belle-Croix un véritable show-room.
Elle explique :
Ici à Requeil, j’ai de la place pour créer une maison et exposer mes créations et celles d’autres artisans. L’idée serait de proposer une alternative à ce que l’on peut voir dans les enseignes, une sorte de maison vitrine pour les éléments de décorations et de mobilier.
En attendant, Caroline Delareux ouvrira son atelier au public dans le cadre des prochaines JEMA qui auront les 6 et 7 avril prochains, mais également au festival des Arts de Pringé le 19 mai.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
L’équipe yogaensarthe.fr vous offre cet article qui traite du thème « Yoga en Sarthe ». L’écrit de départ se veut reconstitué du mieux possible. Afin d’émettre des remarques sur ce dossier sur le sujet « Yoga en Sarthe » prenez les contacts affichés sur notre site internet. yogaensarthe.fr est une plateforme numérique qui rassemble différents journaux publiés sur le web dont le thème central est « Yoga en Sarthe ». En consultant de manière régulière nos pages de blog vous serez au courant des prochaines publications.