C’est une histoire qui aurait pu entraîner des conséquences pour le moins dramatiques, qui a été jugée devant la chambre des comparutions immédiates du tribunal du Mans, le 15 avril 2024.
Dans la nuit du 12 avril 2024, à Beaumont-sur-Sarthe, une dispute éclate entre une femme de 28 ans et son compagnon.
Elle est alcoolisée et la dispute s’enflamme, le père de la femme essaie d’intervenir.
Coup de couteaux
Le père de la femme essaie de calmer sa fille, qui vient dans sa colère de renverser une table, mais cette dernière s’en prend à lui.
Armée d’un couteau, elle porte un coup de couteau à son père au niveau de la cuisse. Le couteau déchire le pantalon de son père sans le blesser. Plus tard, le père de la jeune fille dira qu’il a senti » le froid de la lame « .
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Un autre coup de couteau est porté mais il finit dans un fauteuil…
Les gendarmes qui interviennent rapidement interpellent la femme de 28 ans vers 22 heures. Lorsque son taux d’alcool est contrôlé à 2 heures du matin, il est encore très élevé…
Problématique alcoolique
Devant le tribunal, la prévenue grande, cheveux châtain clair, lunettes, vêtue d’un pull gris et d’un jean bleu a déclaré qu’elle n’a pas de souvenirs des faits qui lui sont reprochés.
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Déjà condamnée pour des faits de violences, la prévenue a évoqué son alcoolisme contre lequel elle lutte et dans lequel elle a replongé depuis que son père – qu’elle décrit comme alcoolique – est venu vivre chez elle.
» Ça fait plus d’un an que je réclame qu’il parte « , lance-t-elle à propos de son père qui, selon ses mots, » s’est imposé » dans sa maison, une situation qu’elle décrit comme invivable à tel point qu’elle a dû aller s’installer dans une caravane qui se trouve dans le jardin…
« On n’est pas sur une hystérique »
À la suite du procureur qui a requis 18 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans, Me Agathe Géreau, l’avocate de la prévenue, a décrit le dossier comme » un dossier d’entre-soi toxique et alcoolisé « .
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» On n’est pas sur une hystérique « , a poursuivi l’avocate qui a déclaré que sa cliente portait sa famille à bout de bras.
Elle a demandé une peine adaptée pour cette dernière et souligné la nécessité qu’elle suive des soins.
12 mois de prison
Reconnue coupable, la prévenue a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans.
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