Le 23 août 2023, une jeune femme se présente à la gendarmerie de La Flèche (Sarthe) pour déposer plainte, les gendarmes la trouvent hésitante.
Après avoir été rassurée, elle leur explique qu’elle a été brutalisée par son compagnon avec qui elle a une fille, mais qui est placée.
Traînée par les cheveux par son compagnon
L’homme l’a traînée par les cheveux et a également frappé très violement un ami qui tentait de s’interposer quelques jours plus tôt.
Pendant qu’elle dépose plainte, la jeune femme montre à nouveau des signes de troubles.
L’enquêteur découvre qu’elle vient de recevoir un sms de son compagnon violent qui ne souhaite pas qu’elle dépose plainte.
Déjà condamné
En réalité, le compagnon en question a déjà été incarcéré pour des violences sur la plaignante et est sous le coup d’une interdiction de contact avec elle.
Une interdiction qu’il n’a pas respectée puisqu’il a repris une relation avec la jeune femme qu’il a fini par frapper à nouveau.
Trainée par les cheveux
Celle-ci assure qu’elle est souvent victime de violences de la part de son compagnon dont elle a peur.
Elle explique que le 22 août 2023 à La Flèche, après une dispute il l’a frappée et traînée par les cheveux.
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La jeune femme n’a dû son salut que grâce à l’intervention d’une tierce personne qui est parvenue à mettre en déroute son bourreau.
Fracture du crâne
Le même compagnon qui dans la nuit de 5 au 6 août 2023 à La Flèche est accusé d’avoir passé à tabac un ami qui avait essayé de l’empêcher de la frapper.
Il s’en est alors pris à l’ami à coups-de-poing et de pieds qui ont causé plusieurs fractures du crâne. Sa victime a déposé plainte pour ces faits le 7 août.
Il nie toutes les violences
Devant le tribunal, le prévenu un homme grand, brun, à la carrure imposante, âgé de 30 ans, vêtu d’un polo sombre et d’un pantalon sombre a contesté les faits qui lui sont reprochés.
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S’il a admis la dispute avec sa compagne, il a réfuté toute violence envers elle et a même ajouté que c’est elle qui a voulu se remettre avec lui.
« Je n’ai aucun souvenir »
Des propos qui ont suscité un recadrage immédiat par le président du tribunal qui a rappelé au prévenu que l’interdiction de contact ne valait que pour lui.
À propos de la plainte déposée par son ami pour les faits de violences de la nuit du 5 au 6 aout 2023, le prévenu a déclaré d’un ton détaché : « je n’ai aucun souvenir, je ne pense pas l’avoir frappé, (…) je fais souvent des soirées avec des amis, je n’ai jamais eu de problèmes de violence ».
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Se voulant convaincant, il a ajouté qu’il n’avait rien remarqué sur ses chaussures quand il est rentré chez lui après la soirée en question…
Deux ans de prison
Suivant les réquisitions du procureur, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à deux ans de prison ferme avec placement sous mandat de dépôt.
Interdit de contact avec les victimes, il est également interdit de séjour à la Flèche pendant deux ans.
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