Sarthe. Jaloux, il met un couteau sous la gorge de son ex-femme

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Le 11 mars 2024, une femme se présente à la gendarmerie de Sablé-sur-Sarthe pour déposer plainte.

Aux gendarmes, la femme explique que la veille elle a été l’objet de violences de la part du père de ses deux enfants, dont elle est séparé, mais avec qui elle entretient toujours des relations intimes.

Un couteau sous la gorge

La femme raconte que le père de ses enfants, alors qu’il se trouvait chez elle, a trouvé un préservatif usagé et lui a demandé s’il c’est elle qui l’avait utilisé, ce à quoi elle a répondu par l’affirmative.

Elle poursuit en disant que le père de ses enfants a voulu connaître le nom de son partenaire et que face à son refus, il lui a mis un couteau sous la gorge ainsi que l’emballage du préservatif  usagé dans la bouche.

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Elle ajoute qu’apeurée, elle a saisi le couteau ce qui l’a blessée à la main et termine son récit en disant que son bourreau l’a  » libérée  » une heure après, lorsqu’il a réalisé que sa plaie à la main saignait beaucoup et a appelé les pompiers…

 » Des violences c’est beaucoup dire « 

Devant le tribunal, le prévenu de taille moyenne, athlétique, aux faux airs de star du rap, vêtu d’un pull noir, d’un gilet doudoune vert et d’un pantalon noir, a déclaré « des violences c’est beaucoup dire, je l’ai brutalisée« .

Il a contesté lui avoir mis un couteau sous la gorge, ainsi que l’emballage du préservatif dans la bouche, mais qu’il a plutôt fait semblant de se suicider avec le couteau qui a blessé la mère de ses enfants quand elle a voulu le saisir…

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« Je veux la récupérer, parce que j’aime beaucoup cette fille », a poursuivi le prévenu dont le casier judiciaire comporte 9 mentions.

« Ces faits sont humiliants »

« Monsieur n’assume pas », a déclaré l’avocate de la victime, Me Elodie Harvey, qui a évoqué « une relation toxique » dans laquelle se trouve sa cliente qui est « sous emprise ».

« Ces faits sont humiliants », a déclaré pour sa part la procureure, qui estimait que la version du prévenu « ne tient pas la route ».

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« Je pense qu’une peine intégralement assortie d’un sursis probatoire serait adaptée pour monsieur », a déclaré pour sa part Me Marine Flosseau l’avocate du prévenu.

12 mois de prison

Reconnu coupable, le prévenu a été condamné à une peine mixte de 12 mois de prison, soit 6 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans et 6 mois de prison ferme sous bracelet électronique.

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